CONTES À L’ENVERS
Auteurs : Philippe Dumas et Boris Moissard
Sous forme d’un recueil comprenant 6 histoires, le texte de Boris Moissard, accompagné des dessins humoristiques de Philippe Dumas, offre aux jeunes l’occasion de redécouvrir certains contes traditionnels d’une façon amusante. À l’origine, les contes faisaient partie d’une tradition orale et étaient transmis de génération en génération, chaque conteur de sa génération prenant la liberté d’enjoliver l’histoire à sa façon. Dans le monde occidental, la tradition orale est devenue moins importante et les contes, transférés sur le papier, sont alors devenus l’un des genres littéraires les plus populaires. Étant donné qu’on ne connaît jamais l’origine exacte d’un conte traditionnel, le public a accès à différentes versions d’une même histoire.
On pourrait dire que le conte détourné s’inscrit dans l’idée de cette liberté de narration des contes oraux car celui ou celle qui les réinvente s’amuse à le transformer et en changer des détails.
L’originalité des Contes à l’envers, c’est qu’en fait…Ils sont à l’endroit. C’est aussi la façon dont l’auteur conserve un style de récit très littéraire au passé en déplaçant le contexte dans une certaine modernité (les lieux, les détails sur le mode de vie…) et en jouant sur les idées contraires. Notamment au niveau des personnages pour lesquels les rôles sont souvent redistribués (cela pourra être vraiment inspirant pour un travail d’écriture en classe) : inversion des rôles des personnages, contraires des adjectifs attribués normalement aux personnages, lieux totalement différents des lieux originaux…D’où le titre Contes à l’envers ! Ainsi Blanche-Neige se prélasse en maillot de bain, Le Chaperon rouge est une grand-mère et non une petite fille, qui elle, devient Le Petit Chaperon bleu marine, La belle au Bois Dormant, La Belle au doigt bruyant… Comme l’auteur et l’illustrateur s’amusent dans leur vie de créateurs, les voici qui se représentent parfois dans les illustrations. Page 18, regardez…Ils sont bien là, l’un avec sa moustache (c’est Boris Moissard), l’autre avec ses petites lunettes rondes (c’est Philippe Dumas).
On pourrait dire que le conte détourné s’inscrit dans l’idée de cette liberté de narration des contes oraux car celui ou celle qui les réinvente s’amuse à le transformer et en changer des détails.
L’originalité des Contes à l’envers, c’est qu’en fait…Ils sont à l’endroit. C’est aussi la façon dont l’auteur conserve un style de récit très littéraire au passé en déplaçant le contexte dans une certaine modernité (les lieux, les détails sur le mode de vie…) et en jouant sur les idées contraires. Notamment au niveau des personnages pour lesquels les rôles sont souvent redistribués (cela pourra être vraiment inspirant pour un travail d’écriture en classe) : inversion des rôles des personnages, contraires des adjectifs attribués normalement aux personnages, lieux totalement différents des lieux originaux…D’où le titre Contes à l’envers ! Ainsi Blanche-Neige se prélasse en maillot de bain, Le Chaperon rouge est une grand-mère et non une petite fille, qui elle, devient Le Petit Chaperon bleu marine, La belle au Bois Dormant, La Belle au doigt bruyant… Comme l’auteur et l’illustrateur s’amusent dans leur vie de créateurs, les voici qui se représentent parfois dans les illustrations. Page 18, regardez…Ils sont bien là, l’un avec sa moustache (c’est Boris Moissard), l’autre avec ses petites lunettes rondes (c’est Philippe Dumas).
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